Pour commencer, l’histoire vécue de la semaine.
Un matin, la rédaction où je bosse en ce moment reçoit l’appel d’un correspondant fraichement envoyé au Mali. Parti avec le cortège ministériel de Yamina Benguigui (la ministre des Français de l’étranger et de la francophonie, pour ceux qui sont un peu out), il a décidé de ne pas continuer vers le Niger, de descendre à Bamako pour remonter la route vers le nord, et les points « chauds ». Chose que j’admire entièrement, ne pas suivre, aller là où il y a de l’info. Fun. Or, l’objet de l’appel était tout simple: Besoin urgent d’un casque et d’un gilet pare-balle, débrouillez-vous, mais faites-le-moi parvenir.
WTF?! Oui. Quelque chose de logique? Sans accréditation, pour suivre les voies officielles, tu te retrouves confronté à l’armée. Au premier checkpoint, on ne l’a pas laissé passer pour cause de sécurité. Logique. Il a bien trouvé un convoi militaire prêt à l’emmener dans le nord, mais à condition d’avoir son propre matériel. CQFD.
Euh… l’agence Chronopost de Bamako est toujours en fonctionnement? Oui, journaliste est un métier qui réserve des surprises.
Ensuite, l’histoire « What the Fuck ».
Hey, les gourdes qui n’ont jamais voulu être dans l’illégalité, vous pouvez enfin porter un jean à Paris. Les Parisiennes ont bel et bien le droit de porter un pantalon même si elles ne tiennent pas un « guidon de bicyclette » ou « les rênes d’un cheval », comme vient de le rappeler le ministère des Droits des femmes, soulignant que l’interdiction, datant de 1800, n’a plus aucune valeur juridique.
Le sénateur (UMP) Alain Houpert s’était ému, via une question écrite au ministère en juillet dernier, que soit « toujours en vigueur » un texte stipulant que « toute femme désirant s’habiller en homme doit se présenter à la Préfecture de police pour en obtenir l’autorisation ».
Fort heureusement, nous n’avions pas attendu le jean de Cécile Duflot et plus récemment celui de Valérie Pécresse pour y penser.
(Quoi de mieux qu’un magasin pendant les soldes pour illustrer l’article?)
Pour finir, l’histoire débile.
Qui bien sur nous vient des USA. Un américain de Texas ne veut pas d’un chien gay. Son pitbull montait sur tous les mâles qu’il voyait. Il a donc décidé de le faire piquer. Voilà. Une idée digne d’une Marine Le Pen bien remontée. Bref, le chien a été sauvé grâce à une pétition Facebook. Le maitre n’a lui pas été inquiété par l’injection létale. Quel monde injuste.
(Un couple étrange croisé dans le train… )
Quelle semaine, vivement la prochaine.